vendredi 7 mars 2008

Padam...,padam, padam...

Ce matin Val est partie travailler à pas de loup et j’ai pris mon café en écoutant la délicieuse Edith. Nous avons regardé pour la 2eme fois le DVD « La Môme » avec autant de plaisir qu’au cinéma et en découvrant plein de détails qui nous avaient échappés. Je ne connaissais pas bien ce petit bout de femme sinon quelques chansons et deux, trois images et je suis transportée par sa voix, ses yeux, ses mains si bien rendus dans le film où le Môme passe de la boue au champagne comme on nage dans l’océan. Je suis éblouie de lumière sur le visage de l’enfant puis la très jeune femme puis la grande dame comme si il y avait eu des paillettes même au tout début quand c’était « une fille de la cloche », « une ombre de la rue ». Une personne qui l’a entendue au temps des chansons pour mendier a dit d’elle : « elle avait une voix de cathédrale »…Euridice n’arrivera jamais a écrire quoique ce soit qui puisse rivaliser avec certaines paroles de ses chansons si poignantes et émouvantes, gorgées d’amour, de larmes, de rires, de cris. Je vais traquer les documentaires sur la véritable Princesse au timbre de cristal. Elle était haute comme trois pommes, elle a déchiré le voile de mon cœur , je ne lui connais aucune rivale ! Ca fait rêver, sans envier, non, non, l’ombre est plus facile à vivre que la lumière. Mais qui n’a jamais été hypnotisé par la flamme d’une bougie, qui brille et fascine et se consume comme Edith, entraînant dans son sillage de feu et de sang notre cœur ou notre âme… ?

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