lundi 8 octobre 2012

à la recherche de la miche perdue

"Attrape le parapluie, tu pourras écarter les araignées pendues". Val et moi nous faufilons entre le houx et le cyprès. Elle entre dans sa voiture, je lui ouvre le portail et elle se glisse dans la pluie de l'aube à peine tiède réveillée (la lune). Je ferme et je m'en vais. Ce matin, lundi matin, nous n'avons plus de pain, alors qu'importe les larmes de l'automne je pars à la conquête d'une baguette espérée. Qui sait? Je snobe la boulangerie d'à deux pas, je sais qu'elle  est fermée. J'ai deux destinations possibles, tentons l'une et on rejoindra l'autre si il faut. Je marche d'un pied décidé; les gouttes frappent, mutines, sur la toile du pépin. Il n'y a personne dans la rue sauf aux arrêts de bus pris d'assaut, vu l'heure et la météo. Seul un troittoir est éclairé, c'est le lot de toutes les allées dans cette ville apparement. Tiens, mes chaussures ne sont pas étanches. J'ai les pieds bien mouillés wouais. Alors le cri du pain au chocolat, ça marche? Les brioches ne me répondent pas. J'avance, têtue, premiere escale. "Tancat"(*), Le cri du ventre affamé, espèrante je mets cap sur l'autre; C'était où la rue, déjà? Là? non ça doit être l'autre, ou plus loin? Je vois deux bus passer, je l'obstine, je zappe deux, trois arrêts; je marche encore et je fatigue; C'est moins drôle quand on trouve pas, je change de rue, ça doit être celle-là? J'en ai un peu assez, mais je suis loin, il faudrait rentrer non?
je ben vu la deuxième devanture. Eteint comme un rat bien mort, merci. Cette fois-ci le soleil est levé, pas our Danette apparement.
J'ai fait le tour de la ville. 40 inutes de marche rapide comme on dit dans les magazines; Je m'en fous je veux un café. Choux blanc sans ganache, pas une viennoise à qui on aurait volé toutes ses pépites de chocolat, je sais pas moi, du pain par exemple? Zavez rien, zetes fermés? La boulangerie super close me crie que non! rien, piquenidouille. Les miettes ont été ramassées par quelque oiseau pressé;
Je laisse  tomber;
encore quelques pas et enfin la rue, enfin je crois. je fnis par retrouver chez nous. les filles m'attedent, soulagées (elles s'en foutent qu'il y ai pas de pain); je mets en route un bon café. Ah, Val et sa bronchite ont bu leur jus d'orange; j'aère la maison, tout va bien.
(*) tancat =fermé en catalan

4 commentaires:

  1. pas de chance avec les boulangeries
    la plupart sont fermées le lundi allez savoir pourquoi !

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  2. tu y es arrivée les 3 fois Mum, mais j'ai pas publié trois comm, tu m'en veux pas?

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  3. le lundiest un jur saint où la farine se repose je suppose!

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  4. petit tour un peu plus tard ce matin, j'arrive à 7h31, la première boulangerie visitée la veille ouvre à peine! Après enquête son jour de fermeture est le mercredi.
    conclusion, elle a ouvert hier matin (bigre), 20min après mon passage. no comment!

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