Première phrase du film d'hier: "L'amour est une capitulation".
Ça m'a fait bondir! et je ne confonds pas l'Amour, bienveillant, généreux, tendre, attentif, et la Passion violente, irrépressible, dévorante et destructrice comme une flamme qui brûle l'âme pour la consumer. Non je parle de l'amour. D'abord c'est un sentiment qui naît, doucement, parfois à notre insu, parfois soudain: le fameux "coup de foudre", mais qui veut avant tout le bonheur de l'autre, par tous les moyens, même se cacher comme Cyrano! Et quand je pense à l'amour je repense à ce sentiment grisant et envahissant qui vous à ses débuts, renvoie à nos 15 ans, qui vous obsède, et voilà ce jeu où on cherche à attirer l'autre, un mot, une parole, un effleurement furtif, un trouble de toute façon. Puis si les 2 s'aiment tout commence par le jeu de la séduction face à face: tout pour assouvir l'attirance qu'on a pour cette personne, l'envie de la connaître, de l'écouter, la voir, la toucher...Combien de temps avant que tes yeux me rencontrent pour m'y noyer, combien de temps, de retenue, avant que mes lèvres touchent tes lèvres..? Tout commence par une lutte, un combat, et si ce sentiment est partagé une véritable ivresse que l'on nourrit à deux, une danse dédiée à l'autre, une soif terrible , on perd la tête. Puis le temps nous façonne, autre chose s'installe, un sentiment doux et fort comme une chaîne en or qui retient nos deux coeurs. Mais l'amour commence et finit par la liberté de l'autre. On peut aimer à la folie, jamais on ne voudra attenter à sa liberté puisque seul son bonheur nous comble, avec ou sans nous si il le faut. Alors oui il y a abnégation mais jamais capitulation. Notre amour continue toujours à chanter, murmurer, être ébloui à chaque regard, chavirer ou soupirer de joie rien que de voir l'objet aimé. Et si on fait le pari de vivre à deux, bien sûr les choses changeront, on commence à mieux se connaître, une autre petite musique s'installe mais chaque jour c'est un choix: je choisis de t'aimer toi , je te souhaite près de moi si possible, je suis là, pour toi, et je t'aime tout simplement. Et ça c'est une lutte de tous les jours , à nous d'inventer notre vie commune, à laisser la tendresse nous envahir aussi, et ne jamais regretter d'avoir choisi l'autre tous les jours, sans relâche. Et les années rien ne ressemble à cette "capitulation" dont ils parlent! D'ailleurs ne sait-on pas pourquoi l'être aimé nous manque quand il est loin? Plus que ses qualités qui nous ont enchanté aux premiers jours c'est ses défauts qui nous manquent, car c'est eux qui en font l'être unique et irremplaçable, "notre amour". Et si l'amour s'efface là c'est peut-être une détresse profonde qui vient mais jamais jamais un dépôt des armes, car notre coeur est vivant, notre amour est vivant, comme les fleurs je veux croire qu'il y en a des éternels !
Ce matin, à la fraîche (25°C à 10h30) nous sommes parties chez nos amis suédois pour chercher un saladier et ses couverts et de grandes assiettes et...nous avons trouvé "le must" de tout ce que nous aurions pu imaginer pour empêcher Léonie de prendre un cactus entre ses dents et le jeter par terre: une serre à cactus. Hé oui ça existe même en Suède , nous avons craqué comme un coup de foudre. Valèrie l'a montée en 5 minutes et voilà nos petites plantes bien protégées des assauts de ces chattes trop curieuses et toujours si intéressées par la chlorophylle. Ça en jette non?
