mercredi 10 octobre 2007

Boulevard de la Gamelle

Et nous voilà parties sur les quais de la Seine , boulevard Saint-Michel exactement, pour retrouver le bouquiniste qui m'a fort intrigué avec son livre "Le Diable sucré" sur lequel je me suis bien documentée. Mais, las! Les bouquinistes ouverts en semaine sont seuls les attrape-touristes et nous remontons tout du long vers le pont Sully à sa recherche déséspèrées. Evidemment il est fermé mais rassurez-vous, nous n'avons pas perdu notre balade: entre-temps j'ai quand même réussi à me prendre les pieds dans une racine et à m'étaler soudainement tout du long sur le sol bétonné, bilan: un peu écorchée de partout (je me suis rattrapée sur les paumes) et une belle petite bosse sur un genou d'une tâche bleu-noir surmontée avec la cheville lègèrement tordue, fort heureusement j'ai évité dans ma chute de mon nez s'écraser et mes lunettes ne sont donc pas cassées! Est-ce un signe qu'il vaut mieux s'abstenir d'acheter ce livre désiré? En tout cas ça nous a fait bien rire et je ne perds en rien mon titre de Reine des Pommes, impèratrice des maladresses maintes fois couronnée...à quand la médaille?

PS: "Le Diable sucré" est une Enquête ethnologique, réflexion sémiologique et récit anecdotique, et aussi un livre de cuisine qui renoue avec des savoir-faire immémoriaux et d'anciennes recettes savoureuses ( Femmes à trois seins, femmes ailées, petits diables de la Saint-Nicolas, femmes-poissons, hommes-serpents, gâteaux érotiques des couvents siciliens, ex-voto bulgares...) pâtisserie européenne pleine de traditions insolites où les formes, les gestes et les saveurs reflètent les mentalités des différentes sociétés. Hérités d'anciens rites païens, pains et gâteaux proches de l'art brut, pour la plupart de forme humaine, sont porteurs de mythes, de symboles et de fantasmes qui suscitent l'interrogation et l'interprétation

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