"Plus tard, quand je serai grand, je serai chasseur de rêves". Mais le rêve est ce papillon sauvage qui s'envole au moindre frolement, cet animal farouche qui fuit brusquement une caresse, cette joue qui se dérobe devant tout baiser innocent? Un rêve, par définition, ça ne s'atteint jamais, ça se poursuit toujours, on ne peut vivre sans, ne faut-il pas vivre à la force de ses rêves, tant pis si personne ne les comprend, pourvu que personne ne les brise. Je ne puis imaginer une existence sans rêves, seuls les fous n'en font pas, ou plus, ou jamais entièrement. "Je serai chasseur de rêves"...
Alors pourquoi ces rêves éparpillés, par terre, foulés par le présent quand on est plus enfant, faut-il les perdre en grandissant? Heureusement parait-il on a fait de nouveaux, plus petits, plus durs, mais jamais trop réduits à la taille du possible, enfin, jamais totalement! En attendant je suis une montagne de rêves...
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