vendredi 19 juin 2009

Ich will / je ne suis pas une fée

Je veux que Bambou oublie de me mordre à chaque câlin débordant d'une tendresse unique mais pourquoi ça finit toujours comme ça? Je veux de la grenadine et des fruits rouges, des framboises surtout et adieu café laissez moi mon clope...Je veux des mimines qui dorment ou qui jouent et qui me font rire , pas toujours sages mais c'est le gage des bébés de la maison, je veux que ma dulcinée toujours aussi élégante désormais rentre vite. Je veux que notre salon soit finit mais j'aime un peu notre maison sans dessus dessous, je n'ai juste pas trop le courage de gratter les murs en solitaire. Je voudrais des mots pour euridice mais elle se tait et ça fait mal comme un voyage annulé. La porte des mots reste close today. Je veux vous savoir heureux et en sûreté, je veux de vos nouvelles. Je veux être une fée qui transforme toutes les crasses en bonnes nouvelles et espoirs réalisés et je ne suis pas une fée...

2 commentaires:

  1. c'et bien de dire aussi son impuissance et ses désirs non assouvis plutôt que de retourner tout cela vers l'intérieur - Tout le monde vit les mêmes angoisses, les mêmes déceptions, les mêmes velleités. ça fait du bien de savoir qu'on n'est pas tout seul dans son coin à souffrir en silence, ensuite, on peut regarder par la fenêtre et passer à autre chose, "faire" quelque chose et finalement vivre tout simplement.c'est peut être ça le privilège de l'âge, remettre les choses à leur vraie place et relativiser.... le soleil revient, la tendresse est là, tout est normal en somme

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  2. le privilège de l'age...tu parles comme un Sage et je bois ces paroles réconfortantes parce que très franches et très vraies, c'est vrai que j'ai du mal à avouer ce qui me mine, j'y travailles et surtout j'apprends les "pansements de l'âme", tu as raison, c'est une neige de pétales de cerisiers, un brin de soleil coquin, le fait de prendre son temps et de promener et donner son sourire à ceux qu'on aime, plus comme un petit clown qui se battait pour faire ses pitreries pour cacher ses larmes, non, apprendre à ouvrir son coeur pour de vrai. Et garder un petit jardin secret où on permet à des fleurs sauvages de pousser où elles veulent plutôt que de le reserver seulement à un tas de gros cailloux

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