Prenons un oeuf

Bon le petit pois y repassera, il avait pas qu'à se barrer de l'assiette (typique des petits pois qui se barrent). Aujourd'hui je fais ma tête d'oeuf. J'y peux rien, j'ai qu'une envie: me faire cuire un oeuf. Mais attention, pas n'importe quoi: des oeufs manqués. C'est quoi la recette? J'en ai deux. C'est pas des conneries: c'est sur Internet (évidemment...). Reste à trouver la poule, heu je veux dire la poele, parce que ça va être de la haute voltige: au menu ce soir omelette blanche et oeuf sur oeuf. (Je donne en com les recettes parce que je sais que ça vous passionne). C'est pas le coq qui m'a sorti du lit, c'est l'oeuf qui est sorti de son nid ...oups, grande détresse, ça vous fout pas en l'air de penser à ce malheureux petit oeuf fuguer, en pleine nuit, sans sa maman? Coeur de pierre va! Bon ben on va pas se la jouer Calimero, c'est un oeuf bio, un oeuf responsable quoi, avec date limite de consommation tatouée sur la peau et tout et tout. Il a jamais vu le monde et il rêve de finir dans MON assiette. Un original en coquille de cuir et en ray-ban qui a jamais vu la mer. Et ben cet oeuf là va connaitre le grand cri du cuistot: "Bleu, saignant ou à point?", c'est moi qui vous le dit. Sauf que...Sauf que à force de vous en parler je commence à l'aimer cet oeuf (non j'ai pas un coeur d'artichaud) et j'ai plus envie du tout de lui casser la tête. C'est vrai quoi, on s'attache à force. Je devrais peut-être le laisser pépouse.

(Soupir) c'est dur de se faire cuire un oeuf quand on est une grande sentimentale....