dimanche 30 mai 2010

Harry et Sally

"Quand Harry rencontre Sally" est peut-être une bluette à vos yeux mais même si il a un petit côté suranné il garde toute sa fraîcheur et sa pertinence. Tout d'un coup j'en viens à cogiter comme parfois le soir à des réflexions philosophiques sur lesquelles je n'ai pas envie de la réponse académique mais plutôt du vécu, du questionnement, d'un débat de novices, et là je cherche: "Quelles sont les limites de l'amour, la tendresse et l'amitié?" (j'exclus d'entrée la passion possessive et destructrice, au final déchirante).
Grande question plutôt qu'idiote, j'espère, je sais que je me le demandais déjà toute jeune, et je ne crois pas avoir trouvé de réponse même avec l'âge...Je n'entre même pas dans le débat "relation hommes/femmes" qui corserait l'affaire. J'ai l'impression que tout se télescope, se fond lentement l'un dans l'autre comme si il y avait trois façons "d'aimer" et que seul la vie les appelle de manière différente.
Et  pourtant je "sais intuitivement ",  (comment ? mystère.) qu'on qualifie l'un ou l'autre suivant à qui on pense, je dirais presque que certaines façon d'aimer sont plurielles (la tendresse surtout, l'amitié ensuite) et l'amour est unique.
Mais il y a l'amour maternel/etc...familial avec "l'être aimé, l'élu(e) de son coeur"bien sûr, et le temps qui passe, qui noue, renoue ou casse ces liens, que chacun est unique en lui même et si proche pourtant...bref, je me prends la tête gentillement, je devrais peut-être lire un ou deux philosophes sur la question, sans parler de religion, ça m'embrouillerait encore plus! Quelqu'un, grand philosophe ou pas a-t-il une phrase pour tout résumer?
Euridice dirait simplement "aimer c'est se perdre dans le coeur de l'autre et veiller à son bonheur"

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