On est lundi, j'ai un rv à 10h30 sur Paris, il est 05h15 du mat, je me suis levée si tôt à cause d'une forte nausée + un sacré mal de crâne. Val travaillera de 13h à 20h00 et rentrera bien tard -torture de l'attendre et me sentir bien seule avant nos retrouvailles-. Peut-être irais-je chercher le pain à l'ouverture, escapade avant l'aube..? J'ai froid, je crois, non, je suis sûre, et pourtant... Ce cocktail explosif n'arrive pas à m'arracher ma belle espèrance. Je viens de finir mon café, j'ai des pages sur la planche. Est-ce que c'est à cause de ce renouveau qui est ma nouvelle ouverture aux livres que je dévore après des siècles d'abstinence. Je les choisis brefs, lègers et drôles en ce moment et, voyez vous, ils réveillent en moi ubne sorte de poésie lyrique, comme si je retrouvais un oeil neuf qui ne vit que pour l'art furtif, irrémediable et beau. J'ai le coeur à fleur de peau. Euridice n'est pas loin, titubante et fragile, mais forte de tous les mots que je ré-apprends à travers mes voyages. Enfin un poisson qui retrouve l'eau! Renaissance.
Pocket letter Papillon
Il y a 5 ans
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