Aube naissante de ma fenêtre, tu me promets toutes les beautés du jour. A Paris ou Nancy, à Vienne ou à Taupo, je ressens la même paix, qui m'accroche au ciel: un colibri, du vent, une fleur nait, la caresse d'un chat qui furtivement me frôle, mon coeur ne bat plus qu'au couleurs si douces qui accompagnent l'astre qui vient tout brûlant, nu et rose, tandis que l'autre, pâle, perd son cortège d'étoiles. Quelle paix, quelle indolence, quelles étranges lumières accompagnent ce bal à la portée du jour! Et si la nuit se ferme, l'oeil du jour, lui, s'entre-ouvre, irrémédiablement mais ça ne fait pas mal. Quel bonheur! Quel calme! Aux quatres coins du monde, le même spectacle vient réveiller doucement les oiseaux et les fleurs... et nous, si on suspend un peu le temps de notre course folle pour recueillir tout l'or d'un soleil merveille parce que chaque nuit chaque fois nous promet son retour...aussi sombre fût-elle.
Pocket letter Papillon
Il y a 5 ans
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