C'est peut-être pas si dangereux de vivre ses rêves au présent. "Ils sont fous" on dit pour ceux qui décident pourtant de conjuguer la vie au futur, mais en fait la question qui brûle c'est "pourquoi pas?". Ne pas se lancer, être terrorisé par un futur imparfait parce qu'un choix de vie c'est toujours un risque, parce qu'on a peur d'y arriver justement. On dit qu"importe le but, l'important c'est le chemin". Ouaips...C'est dur d'avouer que c'est pas si facile. Que sa vie c'est une vie de sardine , sans piments ni moutarde, un truc de merlan frit tellement on est ridé, avant même de toucher à la beauté du jour qu'on rate faute de soleil ou l'air pur, la mer, le sable, ce qu'on veut, tout ce qui se passe en silence, sans montre ni devoirs.
Au carnaval de Dunquerque, la foule réclame ses harengs saurs volants, offerts à l'apogée. Ben c'est peut-être ça en fait. Manger le hareng pour quitter le MBD (Metro Boulot Dodo) et vivre enfin la minute qui passe, sans regarder en arrière ou trop loin devant.
Le plus grand risque? Je suppose que c'est, à l'issu de la concrétisation d'un rêve d'enfant (qu'importe le prix), ...d'en avoir un nouveau à réaliser!
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